lundi 15 octobre 2012

"Le nationalisme, c'est la guerre!"

Nous avons donc voté, et nous y voyons ce lundi soir un peu plus clair dans les résultats.
J'ai l'impression que, souvent, et surtout en Wallonie, on progresse dans la volonté de promouvoir le bien commun (je ne suis pas non plus naïf : les petites guéguerres de personnes et les susceptibilités mesquines sont encore bien présentes, la nature humaine est ce qu'elle est). Mais enfin, en quelques endroits, on voit surgir des personnalités plus jeunes qui m'ont l'air bien décidées à donner leur énergie au bien-être de tous. (On peut espérer, par exemple, que la majorité absolue socialiste à Charleroi, récupérée par le nouveau bourgmestre, s'accompagne d'un réel renouvellement du personnel politique dudit parti, et que l'on ait enfin tourné la page des scandales et des profits personnels qui ont entaché non seulement cette ville, mais la politique tout entière de notre pays).
Ce qui se passe, en revanche, à Anvers, et les propos prétendument "gentils" du leader de la NVA, cela fait
frémir. Les ultimatums et les ukkazes, même gentiment formulés, on connaît. Ces propos nationalistes, détachistes, sont des propos de nouveaux riches : ils existent un peu partout en Europe et sont la traduction populaire et politique de ce que l'Evangile veut contrer, et qu'on appelle l'égoïsme ("Moi d'abord et mon bien-être, et les autres on verra").
Mitterrand, qui, mise à part sa roublardise (ou grâce à elle), fut sans doute l'un des grands hommes politiques français du XXème siècle, et qui connaissait bien l'histoire des conflits européens, s'en allait martelant : "Le nationalisme, c'est la guerre!"
A bon entendeur...

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