samedi 5 mars 2016

Quand on ne fait pas le bien, on récolte le mal

L'Europe a donc décidé d'acheter l'aide de la Turquie pour "contenir" l'afflux d'immigrés qui fuient des situations horribles. Je l'ai dit dans un post précédent, c'est une attitude peu conforme à ses "valeurs" fondatrices. C'est contraire au bien commun, au bien des peuples humains.
Elle en récolte les premiers fruits amers : la Turquie ne se gêne plus pour contraindre sa presse d'opposition et ainsi museler la démocratie (déjà modeste chez elle, il faut le dire). C'est mal.
C'était prévisible : quand on ne fait pas le bien, on récolte le mal, un mal de plus en plus galopant.
Mais il paraît que, même en géopolitique, l'éthique est dépassée... On se contente du cynisme.
Sincèrement, si les choses continuent d'aller comme elles vont, je ne donne pas cher de notre peau. Non parce qu'un grand nombre d'étrangers nous demandent un asile provisoire, mais parce que nous ne nous montrons pas capables de le leur offrir décemment. C'est notre survie spirituelle, c'est-à-dire humaine, qui est en jeu.
Et nos politiques qui ne disent rien là-dessus...

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