dimanche 4 février 2018

Fécondité du ministère diaconal

Hier, à Landas, dans le Nord de la France, funérailles de mon cousin et ami Alain, présidées par le Vicaire Général du Diocèse de Cambrai, et durant lesquelles j'ai prononcé l'homélie. Célébration simple et sobre, recueillie et priante, à l'image du défunt. Beaucoup de tristesse dans les cœurs mais, aussi, une espèce de sérénité et même de joie - la joie chrétienne, plus forte que la tristesse de la mort. Des retrouvailles, pleines d'émotion, avec de nombreux cousins que j'ai trop rarement l'occasion de revoir. Les petits-enfants d'Alain qui jouent gravement autour du cercueil.
Et, surtout, une foule considérable : des centaines et des centaines de personnes qui défilent pour, comme on dit, "rendre un dernier hommage". On devine la fécondité du ministère diaconal : ceux et celles qu'il a rencontrés, accueillis, réconfortés, visités, soutenus, dans l'ombre la plupart du temps, mais qui ne l'oublient pas. Quel bonheur de voir combien le Peuple de Dieu, dans sa si grande diversité, a besoin de ce ministère ordonné qui incarne l'Eglise servante, qui en est le signe sacramentel et donc efficace. L'Eglise n'existe que d'être au service du monde, au service de tous, et de tant de façons.
Le reste, l'institution, et comme on dit à Enghien, le "tralala"?
Pfuit... On souffle dessus, ça disparaît!

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